mercredi 21 mai 2014

un peu de lecture


De mon métier,
j'aime le travail en atelier, les recherches, 
les petits instants où tout se met en place,
dans la tête, sur la feuille,
les doutes aussi…

j'aime chacun des projets que l'on me confie 
car tous m'emmènent sur de jolis chemins de créations 
et de (belles) rencontres

parce que j'aime les partager et parce que j'aime écrire aussi,
voici un petit bout d'un carnet que je termine…
 et dont je vous reparle bientôt !

* * *

* * *

Dominique, jeune retraité, 
est à l’image de cette petite boule de neige vénitienne 
qu’il est allé me chercher avec précision : 
un concentré de douceur et de joie de vivre.

Dominique ressemble à ces flocons de neige virevoltants. 
Comme eux, il y a de la légèreté dans sa façon de vivre et de penser.
Dominique aime se promener à la montagne ou à la campagne, 
« pourvu que cela soit dans la nature ». 
Il aime faire du théâtre, danser la valse, le tango et la danse moderne, 
cuisiner les macaronis, les spaghettis, les lasagnes avec « la sauce tomate achetée », 
les tortellini ou encore les farfalles « les pâtes papillons ».

Avant de venir s’installer dans la résidence, 
Dominique vivait à Herserange, chez sa maman, 
une italienne calabraise dont il garde de bons souvenirs : 
« Je me régalais quand ma maman préparait les pâtes. 
Elle faisait aussi des beignets, de la brioche, des tartes au sucre… »
À l’entendre, Dominique se régale toujours autant de la vie.

« Je suis bien ici. On fait des activités. 
J’aime bien marcher une heure. Ça fait du bien la marche ! J’aime bien pique-niquer. 
J’aime encore bien faire du théâtre. C’est important le théâtre. 
J’aimerais bien aller à la piscine aussi avec le Jean-Pierre, à Longwy-bas. 
C’est combien la piscine ? C’est pas cher ? J’ai jamais demandé… »

Cet appétit de vivre semble caractéristique 
de ce petit homme aux cheveux noirs. 
Alors qu’il m’évoque ses problèmes de dos qu’il soigne 
en allant à la gym et son arthrose, il termine notre discussion 
avec une légère dose d’inquiétude dans le regard qui me fera sourire :
« C’est grave l’arthrose ? On peut manger des gâteaux  ? Du sucré  ? »

* * *


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